J’ai relevé récemment un article fort
intéressant publié par le site « http://www.informatiquenews.fr »
le 28 juillet 2014.
Dans cet article, nous pouvons apprendre que
dans un nouveau rapport que vient de publier le National Ressources Defense
Council (NDRC), une association de défense de l’environnement montre que les
data centers ne sont pas si efficaces que veulent bien le dire leurs
exploitants http://www.greendatacenternews.org/articles/share/748874/
car ils ne regroupent pas tous les serveurs en production aux USA, et, surtout,
que 95 % des serveurs utilisés aux Etats-Unis sont implémentés dans les des
salles informatiques d’entreprise petites et grandes, ou de petits data
centers, loin d’être optimisées.
Lorsque l’on va plus loin dans l’étude du
rapport, toujours aux Etats-Unis, nous pouvons apprendre que 30% des serveurs
présents dans ces salles ne servent quasiment à rien car ils hébergent des
applications ou des logiciels qui ne sont plus en service et donc ne servent à
rien, tout en continuant à consommer de l’électricité, avoir un coût de
maintenance et d’hébergement.
Quelles sont les raisons qui maintiennent en
activité ces serveurs fonctionnant pour la plupart entre 12 et 18 % de leur
capacité informatique maximale ?
D’après le rapport, il ne s’agit pas de
souhait de conservation de données ou d’applications importantes qui pourraient
être utilisées en cas de demande d’historique, non, la réponse serait tout
simplement que les entreprises propriétaires ne sont pas capables de les
identifier ou ne prennent pas le temps de le faire…
Je ne vais pas aller plus loin dans l’analyse
de l’article, je vous laisse vous faire votre propre idée.
En revanche, en tant qu’ancien Service Manager, et surtout consultant ITSM, je suis plus qu’alarmé par ce constat.
En revanche, en tant qu’ancien Service Manager, et surtout consultant ITSM, je suis plus qu’alarmé par ce constat.
En effet ne pas être capable d’identifier les
applications obsolètes et inutiles ainsi que les serveurs sous employés ou en
état de coma dénote une non gestion des configurations, changements, capacités
et fournisseurs.
A l’heure ou de nombreux débats ont lieu sur
comment mettre en place ITIL, que mettre en place au niveau ITIL, comment faire
des économies, comment rentabiliser, comment…, je m’aperçois qu’au pays de l’Oncle
Sam, le BA-BA de la gestion d’un service informatique n’est pas appliqué.
Il existe pourtant des outils pour effectuer
ces opérations. Qu’ils soient payants ou gratuits, ils peuvent répondre
parfaitement aux questions suivantes :
- Combien ais-je de serveurs ?
- Quelles applications et services hébergent-ils ?
- Où sont-ils situés,
- Sont-ils utilisés ?
- Quel est leur pourcentage d’utilisation ?
- …
Me remémorant mes missions passées, et tout
ce que j’ai pu constater depuis 2004 en tant que consultant ITSM, je ne peux
que me dire qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que les
bonnes pratiques de l’ITIL arrêtent d’être un concept dont tout le monde parle
mais que peu mettent en place, pour être le quotidien de tout exploitant de
système d’informations.
Si nous souhaitons que l’IT arrête d’être
considérée par les financiers comme un centre de coût pour être un véritable
centre de profits, nous devons absolument avoir la même démarche que pour les
autres activités de l’entreprise, l’implémentation d’ITIL avec une approche
Lean Management permet d’initier cette transition.
Bonjour
RépondreSupprimerBeaucoup d'informations très pertinentes bravo. Pour les entreprises qui n'ont pas encore un niveau élevé de maturité, ce n'est pas toujours simple de savoir par quoi ni comment s'y prendre. L'apport d'autres référentiels peut donner des postes pragmatiques. Cobit en fait partie. Côté formation il faut des formateurs qui ont une approche multi-référentiels avec de l'expérience opérationnelle. Je vous conseille de vous connecter sur htyp://www.skills4all.com. vous trouverez ce type de valeur ajoutée. A bientôt !